Blogueur malgré lui...
Tante May me demande si j’ai besoin d’une couverture supplémentaire, pour la nuit. Elle est toujours aux petits soins pour moi, Tante May. Je suis assis, au bord du lit déplié, mon ordinateur portable sur les genoux. L’inspiration prend lentement forme, les mots me viennent, peu à peu. J'ai, ce soir, l'envie d’écrire et de partager avec vous mon humeur du moment...
Je m’appelle Peter et je tiens un blogue. Pourquoi ? Parce qu’à force de vous lire et de commenter chez vous - ce qui est un réel plaisir - j’ai eu, moi aussi, l’envie de consigner dans un journal quelques moments de ma vie.
Je me dis que j’aurais bien dû vous écrire comment et pourquoi je n’ai jamais dit adieu à Tante May, ce fameux vendredi. Que j’aurais aimé - et je le ferai certainement - vous raconter, à ma façon, la ballade de blogueurs organisée dans Paris par Sav. J'aurais bien aimé vous faire sourire, aussi, avec mes anecdotes du boulot en vous racontant cette histoire hallucinante d'un collègue grippé qui a vu son médecin lui soupeser consciencieusement les testicules pour vérifier son état de fatigue... J'allais oublier cette grande gueule de chauffeur de bus qui se croit revenu au temps du Far-west ou cet illuminé, un peu inquiétant tout de même, qui nous interpella samedi dernier, à la terrasse d'un café, en agitant L’éducation sentimentale de Flaubert...
Mais pour moi le blogue doit rester un plaisir et non une contrainte. Ce sera donc pour une prochaine fois. Ce soir, je voudrais simplement vous remercier, tous, pour vos commentaires qui me font tellement plaisir, sourire, voire rire aux éclats. Je vous dis à bientôt pour un vrai billet d’humeur. Ah si : une mention spéciale, tout de même ! Car cette semaine j'ai reçu de ma sœur - Mary Jane - une jolie carte de St Valentin. Et ça, cela vaut, à mes yeux, tous les billets du monde...