Il pleuvait ce soir là, George...
Mon très cher George,
C'est ici même que je me suis adressé à vous pour la première fois. C'était quelques jours avant et quelques heures après votre fabuleux concert à Bercy, ce mémorable 10 octobre 2006. Je vous avais trouvé tellement, oui, tellement... Je sais, je suis un peu midinette, parfois.
Mais qu'importe : j'assume ma fanitude !
Aussi, lorsqu'une bonne fortune m'a donné l'occasion de vous revoir, ce 22 juin, à Paris, je me suis figuré pouvoir vivre à mon tour cette ambiance so british qui se dégageait à l'évidence de votre dernier concert à Wembley.
Hélas, votre retour en pays gaulois devait se faire dans des conditions bien moins favorables : il dégoulinait fort ce soir là dans un Stade de France bien trop grand, triste et à moitié rempli. La qualité du son était, pour tout dire, médiocre. On ne me reprendra pas de si tôt à vouloir assister à un concert en plein air !
Quand donc me sera-t-il donné de vous entendre, de vous voir, mon très cher, dans une salle plus intimiste ?
Pourtant je ne bouderai pas mon plaisir : votre voix est toujours aussi glamour et votre plaisir à monter sur scène toujours aussi communicatif.
Et je dois dire que je me suis bien amusé en compagnie de deux luronnes avec lesquelles j'ai rivalisé dans le délire et l'hystérie, alternant d'incroyables gamineries avec des bouts de chorégraphie parfaitement ridicules !
Certaines mauvaises langues diront que vous avez pris du poids avec l'âge. C'est peut-être vrai après tout, je manque un peu d'objectivité... N'empêche que vous tenez encore sacrement bien la scène et même par temps de pluie !
Finalement, à y repenser, j'ai passé un excellent moment à vos côtés, George, et je crois même que je suis un peu jaloux car je n'étais, à l'évidence, pas le seul.
Peter Parker : un fan qui vous aime et qui attend, tout simplement, votre retour...