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Héros malgré lui

Derniers commentaires
15 novembre 2008

Le Temps des Mays

Illustration


Fermer les yeux.


Me retrouver sur cette plage du nord, abandonnée. Abandonné.

Ne pas parler, ne pas pleurer.

Me souvenir, simplement, du temps passé, à tes côtés.

 

Nous nous sommes aimés.

Il est temps, à présent, de continuer.

Chacun de son côté…


Peter.

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31 juillet 2007

When Peter Parker says no !

Peter_Parker_02

Savoir dire non n’est pas donné à tout le monde. Mais qu’est-ce que c’est bon !!

Non chef, je n’ai pas envie de travailler aujourd’hui.
Comment cela, je ne suis pas payé pour avoir des envies ?!
Pourtant, il y a une personne qui, ici, n’a pas envie de m’augmenter et elle est bien payée, elle...

Non je ne t’emmènerai pas ce soir au kebab ! Même si je t’imagine fort bien devant ton petit plateau, devant ton "Spécial Ankara". Tu te rincerais les doigts dans le thé à la menthe tandis je respirerais ton parfum "Bac à frites"... Hummmmmmmmm ! Et pour finir, une bonne pelle, sauce kebab !
Non, ce soir je ne t'emmenerai pas car, vois tu, je ne suis pas Fatal Bazooka. (Pour ceux qui voudraient le titre, faites moi signe !).

Non, non : Beton-Bazoches c’était très bien. Mais la Queue-en-Brie, faut aimer...

Non Tante May, on est toujours pas dimanche ! On est juste lundi, il est 4h00 du matin et tu devrais vite retourner dans ton lit…

Non, je ne suis pas fou vous savez… Quoi, je ne sais pas imiter Florence Foresti et alors ?!

C’est vrai que c’est difficile de dire non mais qu’est-ce que j’aime ça !

Bonne semaine à vous tous !

15 juillet 2007

Le temps de la tante...

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Il y a des nuits où l'on se sent comme un volet qui claque.
Il y a des jours où l'on respire comme une fenêtre ouverte sur un beau soir d'été.

Pour tante May, le jour, simplement, se confond avec la nuit.
Et le monde n'est plus qu'une rumeur qui s'échoue, lentement, contre ses vitres...

Ce matin, je pense à elle.

 

Peter Parker

6 juillet 2007

Mon silence est d'or !

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Ce n'est pas un dimanche comme les autres, pas un matin ordinaire. Chacun se prépare, un rien tendu, à fêter les noces d'or de mes beaux parents : cinquante années de vie commune, de quotidien partagé, de souvenirs, de complicité...

Dans la chambre d'amis, au premier étage, moi, Peter Parker, je me tiens déjà prêt, sur le rebord du lit. Je porte une chemise blanche, un jean "habillé" et j'occupe ma nervosité en jouant à "Métroïd Pinball" sur ma console préférée. Je n'en reste pas moins attentif aux bruits qui me parviennent des différentes pièces de la maison ou du jardin. Comme celui du coffre de la voiture que referme à l'instant papa Shag' après y avoir déposé les éléments de la minichaîne qui mettra un peu d'ambiance dans le petit salon privé où nous sommes invités à déjeuner. Shaggoo, lui, est encore sous la douche. Mais que peut bien faire maman Shag' de son côté ?!

La réponse ne se fait pas attendre. Le vibreur de la DS, la musique et les petits bruits stridents qui rythment et accompagnent les phases du jeu, lui ont permis, depuis longtemps, de me situer. Elle m'appelle, doucement. C'est alors que je comprends qu'elle était à l'étage, elle aussi, dans la chambre voisine. Elle est, simplement, étendue dans la lumière, sur son grand lit tout en couette épaisse et en bois de merisier. Elle est encore en robe de chambre. La vieille dame se repose. Posés à ses pieds, dans un beau carton d'emballage, sa jupe noire et son chemisier à volants n'attendent plus qu'elle. Mais pour l'instant elle est anxieuse et a besoin qu'on la rassure un peu.

Elle s'adresse à moi d'une voix étrangement calme.

- Dis, Peter, tu me promets que tu ne seras pas trop grossier...

Je la regarde, un peu surpris, un peu touché, malgré moi, par cette demande pour le moins étonnante mais que je sais, au fond, affectueuse. Une sorte de rappel aux bonnes manières comme aiment à le faire toutes les mamans avant les grandes occasions. Et devant elles, que voulez-vous, on se surprend à redevenir ce petit garçon qu'elles voient encore et toujours en nous.

- Oui, c’est promis, je ferai attention à mon langage...
- C’est bien. Et puis prends soin de te tenir correctement.
- Mais oui, vous pouvez compter sur moi...
- Tu sais, chéri, c’est la première fois que tu entres dans la famille... alors je veux que cela se passe bien.
- C’est gentil. Mais cessez donc de vous inquiéter, je serai comme un ange !
- Bon, alors je suis rassurée et je sais que tu feras de ton mieux. Ah ! Encore une chose : surtout essayes de ne pas rire trop fort...
- Heu, alors là, comment dire, vous me demandez peut-être l'impossible ! Je ferai un effort, oui, mais sans garantie du gouvernement !
- Je sais, Peter, que c’est dans ta nature mais pour moi, s'il te plait, essayes...

Je profite, à ce moment, du retour de papa Shag' pour vite sortir de la chambre et terminer la conversation sur cette pesante suspension, prétextant d'aller lui proposer mon aide.

Je devine que vous êtes pressés de connaître la suite... Et bien je dirai, simplement, que tout s'est bien passé. Je n'ai pas dit de gros mots, je me suis bien tenu, j'ai même fait quelques pas de danse avec maman Shag' ! Et j'ai rigolé très fort, bien entendu. Mais de bon cœur, alors personne ne l'a vraiment remarqué...

26 juin 2007

Il pleuvait ce soir là, George...

 

Mon très cher George,

C'est ici même que je me suis adressé à vous pour la première fois. C'était quelques jours avant et quelques heures après votre fabuleux concert à Bercy, ce mémorable 10 octobre 2006. Je vous avais trouvé tellement, oui, tellement... Je sais, je suis un peu midinette, parfois.

Mais qu'importe : j'assume ma fanitude !

Aussi, lorsqu'une bonne fortune m'a donné l'occasion de vous revoir, ce 22 juin, à Paris, je me suis figuré pouvoir vivre à mon tour cette ambiance so british qui se dégageait à l'évidence de votre dernier concert à Wembley.

Hélas, votre retour en pays gaulois devait se faire dans des conditions bien moins favorables : il dégoulinait fort ce soir là dans un Stade de France bien trop grand, triste et à moitié rempli. La qualité du son était, pour tout dire, médiocre. On ne me reprendra pas de si tôt à vouloir assister à un concert en plein air !

Quand donc me sera-t-il donné de vous entendre, de vous voir, mon très cher, dans une salle plus intimiste ?

Pourtant je ne bouderai pas mon plaisir : votre voix est toujours aussi glamour et votre plaisir à monter sur scène toujours aussi communicatif.

Et je dois dire que je me suis bien amusé en compagnie de deux luronnes avec lesquelles j'ai rivalisé dans le délire et l'hystérie, alternant d'incroyables gamineries avec des bouts de chorégraphie parfaitement ridicules !

Certaines mauvaises langues diront que vous avez pris du poids avec l'âge. C'est peut-être vrai après tout, je manque un peu d'objectivité... N'empêche que vous tenez encore sacrement bien la scène et même par temps de pluie !

Finalement, à y repenser, j'ai passé un excellent moment à vos côtés, George, et je crois même que je suis un peu jaloux car je n'étais, à l'évidence, pas le seul.

Peter Parker : un fan qui vous aime et qui attend, tout simplement, votre retour...

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21 juin 2007

George Michael attitude



Freedom,
I won't let you down I
will not give you up

Hummmmmmmmmmmmmn, encoreeeeee

The careless whisper of a good friend
To the heart and mind
Ignorance is kind

Hinnnnnnnn, oh ouiiiiiii Georgeeeeee continue…

- Hey ! Peter, reveilles toi, Peterrrrrr

- Hein quoi, qu’est-ce qui se passe ?! La boite à clous ? Où ? Quoi ?  Je ne sais pas où elle est...

- C’est qui George ?!

- George ? Mais tu vas pas bien de me réveiller, comme ça, en plein sommeil. Mais tu sais que je pourrais avoir une attaque ou pire un instractus, une cétacé, je veux dire une céphalée et puis c’est quoi cette manière de me réveiller ?

- C’est ça, continues à te foutre de moi. C’est qui ce George ?!

- Bon mais calmes-toi, j’ai du faire un rêve sur... George Michael, tout simplement.

- Tout simplement !

- Bon je vais te la faire courte : il était une fois à Blogoland, un blogeur qui s’appelait Peter Parker, lui-même, pour vous servir et qui aimait se balader dans les différentes régions de ce beau pays. Et il aimait se promener à Scattyland car il aimait se poser et écouter les joies et les déboires de la députée-maire Scattysarah. Bref. Cette députée avait un ami qui avait deux places pour "George Michael au Stade de France" le 22 juin. Mais la copine de cet ami a eu un empêchement et, bien sûr, il ne savait pas quoi faire avec cette place... C’est à ce moment là qu’intervient Sarah qui lui parle de moi - car elle savait que j’étais un grand fan - et il m'a contacté pour me proposer cette place, que je ne convoitais pas au départ, car je l’avais déjà vu à Bercy, George, et j’avais décidé de ne pas être excessif sur ce coup là ! Mais tu me connais : je m’emballe très vite surtout quand j’ai vu en vidéo l’ambiance extraordinaire à Wembley et j’ai... craqué car j’avais trop envie de participer à cet évènement qui me rend super joyeux rien qu’a l’idée d’y être !

Alors je suis désolé si je pense à lui durant mon sommeil mais j’ai hâte d’y être, de pouvoir bouger mon petit popotin de droite à gauche, de crier, de chanter et surtout de prendre du plaisir car je l’adore.

Alors tu comprends maintenant ?

- Roooooon, spiiiiiiiiiiiiiii....

- Génial, tu dors ! T'as raison, je saoule, reste plus qu’à me rendormir ! Quoique, cela va être difficile car je suis tellement euphorique. Reste plus qu’à mettre mon Ipod en marche, de réviser mes textes et de penser à demain. Bonne nuit et fait de beaux rêves...

Un grand merci à Mathieu et Sarah pour ce petit bonheur inattendu, vive le blog !

15 juin 2007

Un anniversaire de blog...

Déjà un an que je blogue. Par intermittence, surtout. Quand on est un Peter... par cœur, on ne manque pas de priorités : tante May, la belle Mary Jane et le Daily Buggle qui paye mon loyer et, accessoirement, les croquettes du Shag' comme dirait Grey, mon mondain préféré !

Si je devais définir ce qu'est un blog ?! Et bien... je dirais que c'est un peu comme une porte. Une porte ouverte sur une infinité d'univers. On ne se connaît pas encore mais il suffit d'une phrase, d'un mot, parfois, pour se laisser entraîner à la curiosité et à la confidence, pour partager, d'un coup de souris, nos envies et nos doutes. Il suffit d'une image, il suffit d'un son pour ressentir l'émotion, la joie ou la peine de ceux, de celles qui se mettent en jeu sur la toile et derrière leur écran. Et il y a tant de portes à ouvrir !

Le premier blog qui ne m'a pas laissé indifférent est sans aucun doute celui de Grey qui m’avait glissé son lien, le coquin, à l'occasion d'une conversation virtuelle... Nous étions alors chacun chez nos parents respectifs (private joke) et j'ai passé quelques heures à lire et relire ses billets pleins d'humeur. C'est d'ailleurs en lui parlant du Journal virtuel d'un alcoolique mondain que Shaggoo a été tenté par l'aventure, bien avant moi. Depuis, mon intérêt pour ce média libre et gratuit (non soumis à la TVA sociale) n'a pas faibli. Il fallait bien qu'un jour ou l'autre je tombe, moi aussi, dans la marmite...

D'emblée j'ai pensé à utiliser les personnages de l'éditeur Marvel, comme Peter Parker - mon héros préféré - et surtout celui de tante May qui était particulièrement adapté à ma situation.

Au fil des billets (pour la plupart revus et corrigés par Shaggoo, car je n’ai pas dépassé la deuxième leçon du Bled que l'on m'avait pourtant si généreusement offert...), j'ai pris goût aux rendez-vous avec la page blanche, à la lecture de vos nombreux commentaires, au tissage d'un réseau de garçons et de filles sympathiquement virtuels. En quelques clics, je voyage aujourd'hui de Lille à Bordeaux, de Toulouse à Lyon, de la région de "Wallonie-Bruxelles" au lointain Canada ! Virtuels mais pas seulement. Car le blog m'a permis aussi d'apprécier l'Opéra et d'assister à un ballet (merci Kozlika), de découvrir quelques beaux (merci Oderik et Sav) et bons quartiers de Paris (merci à mademoiselle Sissi et à la toujours sémillante madame Marcadet...).

Bon. Je parle, je parle, alors que je dois encore visionner les dernières prestations de George Michael à Wembley ! (C'est ici)

Je vous embrasse tous. Sincèrement.

Et pour cette fois, cette fois seulement, j'enlève le masque... 

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5 juin 2007

Au parc Montsouris

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Odérik - dit 3PC (Pas de Pause Pipi Café) - avait organisé ce samedi une nouvelle balade, nous donnant rendez-vous cette fois devant les grilles du parc Montsouris. J’avais répondu à l’appel ainsi que mon Shag, bien heureux de pouvoir découvrir de nouveaux quartiers parisiens.

Le soleil fut de la partie malgré des prévisions météo peu favorables. Nous avions décidé de pique-niquer dans le parc sans nous douter que des corbeaux, des oies, des hérons et des canetons seraient nos plus proches voisins !

Nous avons parcouru les allées du parc et l’on put apprendre, grâce à Mme Photigule et son Guide du routard tout neuf, que l’ingénieur Jean-Charles Adolphe Alphand s’était suicidé peu après l’inauguration : le jour de l’ouverture, le bassin artificiel s’était incroyablement vidé de ses eaux, sous les yeux effarés de l'infortuné qui ne supporta pas l'humiliation...

Il fallut tout de même, durant cette promenade, faire un détour par les toilettes publiques (lieu important pour un pisseur comme moi !) afin de pouvoir continuer notre balade dans les meilleures conditions et de poursuivre notre visite du quartier par la Cité universitaire internationale de Paris.

Je dois dire que pour moi qui n’ai jamais connu la vie étudiante, cela aura été une bonne surprise. Car ce lieu à quelque chose de magique par la diversité des architectures et par le sentiment de quiétude qui s'en dégage. A l'image de cette jeune fille lisant au calme devant son pavillon.

 

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J’eus véritablement l'impression de déambuler dans un parc Disney mais sans les attractions, avec ce sentiment particulier de me sentir ailleurs que dans Paris. Pour tout dire, je me suis régalé de cette visite, passant entre les pavillons mexicains, grecs, allemands, cubains et d'autres nations encore (Voir mon album photo, juste à votre droite), tous charmants et tous uniques.

ppC et son amie Lou nous ont rejoint au moment où nous allions découvrir les ruelles longeant le parc. Un ensemble tout à fait charmant et pittoresque que l’on peut encore apprécier dans notre belle capitale, à quelques mètres d'une station Rer. Il suffit d'avoir un Oderik dans son carnet d'adresses, un peu de bonne humeur, une grande vessie et une paire de jambes solides !

Ce que je retiens également de cette balade c'est le regret de n'avoir pu, moi aussi, connaitre cette vie d'étudiant, participer à toutes ces soirées organisées, savourer ce sentiment d’insouciance avant d'entrer dans le monde du travail...

Bonne soirée à tous ! Peter Parker.

29 mai 2007

Rayman contre les lapins crétins 2


 

Ils reviennent... pour notre plus grand plaisir, en mode multi-joueurs !

Ils sont toujours aussi méchants, cons et têtes à claques (quoi qu'ils ne soient pas les seuls...)

Ils ont inventé le lancer de vache.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes comme avant !

Si toi aussi tu viens d'apprendre qu'ils n'arriveront que pour Noël, alors fais comme moi, deviens un lapin crétin et cries très fort: OUINNNNNN !!

Mais où est passé mon Canard-WC ?!

Signé: Peter Parker, crétinofan et lapin-supporter !

23 mai 2007

Sauvez Titine !

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Sur mon bureau trône Titine, un ficus des plus ordinaires auquel je tiens, tout particulièrement. C'est Edwige qui me l'avait confié au moment de son départ de la société. Elle s'en allait combattre un cancer du sein et m'avait demandé d'en prendre soin, pendant son absence. Mais elle n'est jamais revenue.

Ces derniers jours la pauvre Titine perdait dangereusement ses feuilles et c'est comme si tout ce qui restait de vivant de notre collègue voulait lui aussi nous quitter. C'était compter sans la solidarité des autres "filles" de l'équipe qui se sont bientôt relayées pour m'obliger à prendre le destin de Titine, la moribonde, en main. Verte, cela va de soi !

Et ce lundi matin Véronique m'a fait la surprise de ramener un large pot, du terreau, de l'engrais et une spatule toute neuve afin de donner à Titine un espace vital plus généreux.

Je me suis donc mis au travail, sans blouse mais avec au cœur une belle envie de sauver ma plante, la prenant délicatement entre mes doigts, caressant doucement ses racines, l'installant avec amour dans sa nouvelle maison de terre fraîche. Sous le sourire bienveillant de ces dames et de mon chef de service qui ne s'étonne plus, depuis longtemps, de mes comportements atypiques !

Aujourd'hui Titine est sauvée et avec elle c'est un peu d'Edwige qui continue d'exister et que je garde près de moi...


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Peter Parker, les tags du jour : amour, amitié, solidarité.


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